La Géo-détection, c'est quoi ?
Une définition simple pour un métier complexe
La géodétection est l’action permettant de détecter sur le terrain les points caractéristiques d’un réseau enterré, cela comprend sa localisation dans l’espace, sa profondeur, son diamètre et sa nature.
Très souvent on combine les techniques de détection et de géoréférencement, afin de mettre sur plan les différents réseaux présent sur une parcelle.
Lors de la détection, l’opérateur laisse des traces de détection au sol, qui caractérisent la matérialisation du repérage et de l’identification des réseaux. Ces traces seront alors relevés topographiquement, via les coordonnées GPS afin d’être ensuite reporté sur plan.
La qualité et la précision du tracé au sol réalisé par l’opérateur de détection permet, d’une part, la rigueur appliquée au relevé de ce tracé, d’autre part, de minimiser les facteurs de risques d’imprécision et de produire une cartographie précise des réseaux.
Une des raison de la mise en place de chantier de détection et de géoréférencement est que grâce à une localisation précise des réseaux enterrés, cela évite l’utilisation de techniques intrusives (sondages physiques) pouvant être destructif et très coûteux.
Pourquoi est-ce devenu indispensable avant travaux ?
Il y a aujourd’hui plus de 4 millions de réseaux divers, dont plus des 2/3 sont enterrés ou subaquatiques. Tous ces réseaux enterrés sont nombreux, mal répertoriés, et mal cartographiés.
Ils se croisent, s’entrecroisent, se superposent, dans le sous-sol du domaine public comme dans celui du domaine privé. La densité de l’occupation du sous-sol est très forte, particulièrement dans les villes.
Avant les réformes, les plans n’ont jamais été faits pour certains réseaux, et si des plans existent, ils sont bien souvent incomplets. Même quand ils s’avèrent complets, du fait de l’ancienneté des moyens techniques, il n’est pas rare que la localisation des réseaux soit insuffisamment précise…
De ce fait, pendant de nombreuses années, les chantiers de travaux publics ont été réalisés sans cartographie précise des réseaux enterrés. Cela présentait des risques pour la sécurité des hommes, un allongement des délais en cas de casse, ainsi que des surcoûts pour l’exécution des travaux. Plus de 100 000 endommagements de réseaux par an ont été dénombré par les pouvoirs publics.
Plusieurs accidents graves ont également été recensé notamment en 2007 où, après arrachement accidentel d’un réseau de gaz, une explosion à eu lieu.
Le 1er juillet 2012 : réglementation anti-endommagement.
La mise en place de cette réglementation a pour objectif de réduire le nombre de dommages des réseaux enterrés et de limiter les risques encourus par le personnel.
Parmi les 4 priorités du gouvernement, on retrouve l’amélioration de la cartographie des réseaux en privilégiant le recours à des techniques non intrusives et non destructives.
Cela à alors participé au développement des méthodologies fiables de repérage et de diagnostic des réseaux. C’est ainsi que Rdetek Réseaux à mis en place des offres de services spécifiques, permettant de localiser avec précision les réseaux enterrés en s’appuyant sur des techniques non destructives.
Le métier et la technique de la détection de réseaux
Un métier nouveau, un métier d’avenir
La détection de réseaux enterrés est un nouveau métier, qui a connu une croissance importante ces dernières années, avec la création et le développement de nombreuses entreprises spécialisées, comme Rdetek Réseaux.
Notre entreprise est certifiée et est inscrite au sein de la fédération nationale des entreprises de détection de réseaux enterrés (Fnedre), qui évalue la compétence technique de ses propres membres.
C’est aussi un métier d’avenir et de passionnés, prenant à coeur de répondre aux demandes grandissantes et travaillant au quotidien pour permettre au futur génération de disposer d’une cartographie précise de tous les réseaux, partout en France.
Quelles sont les techniques utilisées pour la détection de réseaux enterrés ?
La détection des champs électromagnétiques
Cette méthode repose sur le principe que tout champ électromagnétique se diffusant dans un milieu plus ou moins conducteur génère un courant induit qui génère à son tour un champ électromagnétique.
La détection par radar géophysique
Le radar peut repérer une conduite quelle que soit sa nature (conductrice ou non). Son fonctionnement repose sur le principe de la propagation électromagnétique, l’appareil émet des ondes dans le sol qui sont réfléchies (traitement d’une onde électromagnétique autour d’une fréquence centrale donnée).
La détection acoustique ou vibratoire
En détection acoustique, un générateur émet un signal acoustique dans le fluide ou sur la canalisation, puis un récepteur détecte les vibrations à la surface du sol. Tandis qu’en détection vibratoire, le générateur est fixé directement sur la surface externe de la conduite. Ces deux techniques ne permettent pas de connaître la profondeur de l’ouvrage.
Les principaux autres modes de détection
Détection par une sonde raccordée à un générateur ou autonome, celle-ci est fixée à l’extrémité d’un jonc flexible de différents diamètres et de différentes longueurs, et enfin introduit dans la canalisation.
- Marqueur passif ponctuel souterrain : antennes passives placées le long du tracé ou sur des points singuliers lors de la construction du réseau, exemptes de source d’alimentation interne
- Marqueur passif linéaire souterrain : « film multicouche » dans lequel est inséré une succession de marqueurs (tags magnétiques de taille identique)
- Marqueur RFID : permet de stocker les informations sur les réseaux auxquels il est associé.